Les INROS, boites à transporter ...
J’ai eu le plaisir de fabriquer pour la Fée Bouclette un objet aperçu sur la toile il y a quelque temps déjà et que je m’étais promis de réaliser pour une belle occasion.
J’ignorais tout de cet objet. En ma balladant sur la toile j’ai découvert que cet objet se nommait en anglais un « wearable vessel » …un navire de transport ! Celui-ci était utilisé, au Japon pour cacher ou simplement transporter des petits messages, des herbes parfumées ou médicinales, des aiguilles d’acupuncture…
Bouclette, le recevant, lui a donné le nom très poètique de « vaisseau à secret-doux » .
Sous l’impulsion de Mili, ma curiosité a été piqué au vif …Je suis très curieuse notamment de tout ce touche à extrème Orient…
Me voilà partie en balade sur des quantités de sites, la plupart en anglais (que je ne maîtrise pas vraiment mais ça vient !…) et j’avais envie de vous faire partager mes trouvailles.
D’abord sur Wikipédia j’ai trouvé ceci :
Vous le voyez ? là suspendu à la ceinture !
Cet objet se nomme un Inro en japonais.
Les Inrô, litt. : in, cachet et rô, panier, sont de petites boîtes japonaises s'incrustant les unes dans les autres, portées à la ceinture et destinées à contenir divers petits objets.
Cet accessoire semble apparaître à la fin du XVIe siècle.
Généralement réalisés en bois, on trouve une multitude de décor avec un nombre de compartiments variant de 2 à 7.
Un élément très important permet de maintenir le inrô à la ceinture : le nestsuke, perle, sorte de "clapet" de maintien.
Paliant l'absence de poches du hakama (la jupe pantalon que les pratiquants de certains arts martiaux tels que l’Aïkido, de Iaido, chers à mon cœur, de Kendo, etc…portent) , du kimono et du kosode, les hommes et les femmes accrochaient divers objets à leur ceinture grâce à cet objet.
J’ai trouvé des textes qui tentent d'expliquer que ce serait les occidentaux qui auraient donné l’idée aux orientaux de confectionner c
es objets ! Les occidentaux portaient à la ceinture des pochettes, en cuir notamment, pour transporter leur tabac par exemple…
Je vous invite à visiter, entre autre, le site de Wikipépia pour y trouver divers renseignements.
Je vous propose quelques photos de ces objets magnifiques :
En pâte polymère
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En Laque :
La résine du Rhus vernicifera ou arbre à laque, était utilisé au Japon ou en Chine pour embellir les objets.
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En bois :
Certains de ces Inro sont anciens, d'autres contemporains mais n'étant pas spécialiste, je laisse le soin à chacun d'entre vous d'aller sur la toile à la rencontre de ces objets magnifiques.
J’espère tout simplement vous avoir donner envie d’en savoir plus.
La pâte polymère se prête bien à la fabrication de ces Inro ou Yinlong en chinois (merci Mili).